Chaque année, près de mille surdités professionnelles sont recensées à la suite d’un choc acoustique. À l’occasion de la 25ème édition de la Journée Nationale de l’Audition, Efficience Santé au Travail déploie tout au long du mois de mars, un dispositif de sensibilisation auprès des salariés et employeurs sur le risque bruit en entreprise.
Comment identifier le risque ?
Aujourd’hui, près d’un français sur trois est gêné par le bruit au travail (source enquête summer 2017).
Les sources de bruits peuvent être diverses : machines, outils, cris, musique… A un faible niveau, le bruit peut être gênant tandis qu’à forte intensité, il présente des dangers pour la santé auditive bien sûr, mais aussi pour la santé globale. Il faut savoir que la surdité professionnelle évolue sans que l’on s’en aperçoive.
C’est pourquoi il est important de savoir identifier ce risque, de s’en protéger et de réaliser des dépistages auditifs chez votre médecin du travail, votre ORL ou votre médecin généraliste.
Si dans votre environnement de travail vous devez élever la voix pour vous faire entendre, c’est que le niveau sonore est assez élevé pour entraîner une perte d’audition.
Quels sont les effets du bruit sur la santé ?
On estime pour une journée de travail de 8 heures que votre audition est en danger à partir de 80dB(a). Une exposition supérieure à 120dB(a), même durant quelques secondes est dangereuse.
Les effets du bruit sont multiples et peuvent avoir des conséquences sur :
L’audition : fatigue auditive, perte temporaire de l’audition, acouphène, surdité IRRÉVERSIBLE
L’organisme : perturbation du sommeil, anxiété, stress, fatigue, hypertension, troubles cardio-vasculaires
Le travail : altération de la qualité du travail, perturbation de la communication, fatigue, difficulté de concentration, fatigue, gêne, nervosité, accident du travail
Quelles solutions et mesures de prévention ?
En premier lieu, les mesures de préventions envisagées doivent être collectives. Parlez-en à votre manager, à votre employeur, au CSE ou à votre médecin du travail.
Les actions peuvent se situer en amont, dès la conception des locaux et des machines ou vial’achat demachines silencieuses
Il est également possible d’agir sur la propagation du bruit : isolation anti-vibratile des machines, encoffrement de la source d’émission, traitement acoustique du local, écrans acoustiques…
Enfin, il est nécessaire de supprimer ou réduire les bruits inutiles, d’isoler le personnel quand c’est possible et de réduire le temps d’exposition.
En dernier recours, des mesures de prévention Individuelles peuvent être mises en place via le port de protecteurs individuels contre le bruit (PICB) : casques de bruit, bouchons d’oreilles
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